Les poêles à granulés de bois connaissent un succès grandissant. Appréciés pour leur confort d’utilisation et les économies qu’ils permettent sur la facture de chauffage, les granulés ont aussi l’avantage d’être une énergie renouvelable produite localement ! Voici des conseils pratiques pour choisir son poêle, s’assurer d’une bonne installation et d’un bon entretien.
Bien choisir son matériel:
Il existe 2 types d’appareils selon l’étanchéité à l’air de votre logement :
— Poêles non étanches : l’arrivée de l’air de combustion dans votre poêle peut se faire directement dans la pièce ou se trouve le poêle. C’est le montage traditionnel.
— Poêles étanches : la prise d’air de combustion doit se faire à l’extérieur. Ce montage permet une forte amélioration des performances thermiques des logements. Pour ce faire, l’air frais arrive soit par un conduit prévu à cet effet, soit grâce à de nouveaux conduits de fumées dit “double flux”.
La pose dite “en ventouse” n’est autorisée que sur les poêles parfaitement étanches à l’air. En effet, ce type d’évacuation des fumées peut se faire en façade, sans conduit vertical allant vers le toit. Cela ne permet pas de garantir un tirage naturel suffisant et la façade peut être soumise à des vents forts. Pour éviter le risque plus fort de retour des fumées dans l’habitat, il faut donc des poêles strictement étanches à l’air, plus sécurisés et avec une extraction des fumées plus puissante. Le conduit et le raccordement utilisés doivent également garantir l’étanchéité de l’évacuation des fumées. Le CSTB délivre des DTA (document technique d’application) qui apportent une garantie supplémentaire sur l’étanchéité du poêle. Dans le cas d’une installation d’un appareil non étanche, il faut systématiquement respecter l’arrêté de 1969 .
Il existe 3 types de poêles selon votre usage :
Votre poêle est dans la pièce principale de vie mais il peut chauffer d’autres pièces:
A air de convection : l’air chaud est propulsé uniquement dans la pièce de vie (avec ou sans ventilateur de convection forcée).
A air chaud canalisable : l’air est amené dans d’autres pièces par des canalisations d’air chaud.
Hydraulique : le poêle chauffe un réseau hydraulique connecté à des radiateurs à eau ou à un plancher chauffant. Cette solution est possible plutôt dans des petits logements ou des logements à basse consommation d’énergie.
Ne pas “surdimensionner” la puissance de votre poêle La tentation est grande de prévoir plus large, “au cas où”. C’est pourtant la première erreur à éviter : votre poêle ne fonctionnera pas à plein régime, son rendement sera moindre, son encrassement sera supérieur et votre consommation de bois sera plus grande. Choisissez donc la puissance correspondant “au plus juste” à vos besoins de chaleur (volumes à chauffer, qualité d’isolation, ventilation…)
Autonomie:
Les poêles à granulés se chargent avec des sacs de 15 kg. La trémie du poêle permet en général de stocker entre 15 et 40 kg de granulés. Cela offre, selon la puissance et les conditions de températures intérieures et extérieures, une autonomie de 1 à 3 jours environ.
Bruit:
Les poêles à granulés fonctionnent avec au moins un ventilateur et un moteur. Ils peuvent faire un léger bruit.
Bien utiliser son poêle à granulés:
Entretenez votre poêle régulièrement -> un entretien hebdomadaire : vider le cendrier, aspirer les poussières, nettoyer le creuset et veiller à ce que les trous ne soient pas obstrués et nettoyer la vitre.
Un entretien annuel : faire ramoner votre conduit 1 fois par an minimum et faire entretenir le poêle par un professionnel.
Pour un fonctionnement optimal de votre poêle, exigez du pellet certifié par NF Biocombustible, DINplus ou ENplus. Contrôlez la mention d’un numéro de titulaire qui garantit des contrôles externes de votre granulé : la mention “conforme à” ne suffit pas.